Woman planting seeds in lab - stock photoCredit: Sergey Mironov/ Moment/ Getty Images

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Deux installations de phénotypage des plantes seront construites en Afrique du Sud afin d'évaluer les caractéristiques de croissance des plantes dans différentes conditions climatiques et en toutes saisons.

L'université de Stellenbosch (SU) et l'université de Pretoria (UP) accueilleront ces installations, grâce à un investissement de 50 millions de rands du ministère sud-africain de la science et de l'innovation. L'université de Stellenbosch a une longue expérience de la sélection et de l'amélioration du blé et de la vigne, tandis que l'université de Pretoria pourrait se concentrer sur d'autres cultures, notamment le maïs, la pomme de terre, la canne à sucre et les essences d'arbres.

John Becker, directeur du Centre Africain pour les Technologies Génétiques à l'UP, explique que les deux plates-formes d’intérieur à environnement contrôlé pourront contrôler la lumière, la température, l'irrigation et, éventuellement, la composition en gaz atmosphériques. Des capteurs détecteront les réponses des plantes aux stimuli simulés.

Marike Visser, de la SU School for Data Science and Computational Thinking, explique que de grandes quantités de données seront collectées à partir de divers capteurs, principalement pour caractériser les plantes, mais aussi pour surveiller l'environnement à l'intérieur des installations. Une fois achevées, ces installations s'intégreront au sein des infrastructures nationales, comblant le fossé entre les salles de croissance de petite et moyenne taille et l'installation existante de phénotypage des plantes en plein champ, en extérieur, au Conseil de la recherche agricole.

Willem Botes, directeur du département de génétique de l'université de Stellenbosch, explique que ce travail permet aux scientifiques d'être plus réactifs face aux changements climatiques potentiels à venir.

"Le contrôle de l'environnement nous permet de simuler certains aspects que nous aimerions étudier et/ou de minimiser les influences environnementales sur nos observations. Cela nous permet également de mener des expériences tout au long de l'année", explique M. Botes.

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